Aires protégées : Un budget annuel pour leur conservation

Aires protégées : Un budget annuel pour leur conservation

Depuis quelques années, Madagascar mise de plus en plus sur l’ecotourisme grâce à la richesse de sa biodiversité. En effet, la faune et la flore jouent un rôle important tant dans l’économie que dans la protection de l’environnement dont la promotion du secteur tourisme et tout ce qui est séjour à Madagascar. En effet, Madagascar compte actuellement environ 47 aires protégées d’une superficie totale d’environ 2 millions d’hectares qui sont reparties dans quatre catégories selon leur spécificité : parc terrestre, parc marin, réserve naturelle intégrale et réserve spéciale. Ces aires protégées ont été initialement régies par l’ANGAP (Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées) qui vient de se transformer en Madagascar National Park. Mais depuis 2005, dans le cadre de l’augmentation des aires protégées de Madagascar, l’État malgache, Conservation International et le WWF ont créé un organisme non-gouvernemental appelé Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) afin de s’occuper du financement durable de ces aires protégées.

Cette ONG tire son fond de la contribution des bailleurs de fonds internationaux ou des dons individuels. Et actuellement, le fond de roulement de la FAPBM est estimé à 22 millions de dollars. Le Parc National Masoala et Mahavavy-Kinkony ont été les premiers bénéficiaires de ce fond. Par ailleurs, l’organisme est aussi alimenté par des fonds d’amortissement qui seront progressivement alloués aux aires protégées choisies. C’est ainsi qu’en 2007, les parcs d’Andringitra, Ankarafantsika, Kirindy Mite, Marojejy et Tsimanampetsotsa ont pu être financés. Un financement tiré des fonds d’amortissement de la dette allemande de 2007-2020 qui s’élève à 425.000 Euros par an. A noter que pour cette année, la capacité de financement de la FAPBM avoisine les 300.000 dollars.

L’équipe de Tsiky tour

 

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